Vous ressentez des douleurs interminables au niveau dorsal qui vous empêchent même de marcher de temps à autre ? Faites des analyses rapidement et vérifiez s’il ne s’agit pas d’une discopathie.
Zoom sur cette maladie des disques intervertébraux
La discopathie est une maladie dorsale douloureuse qui touche à peu près plus de 30 % de personnes entre 55 à 65 ans. Elle est souvent due à l’usure ou à la détérioration des disques intervertébraux, un ou plusieurs, jouant le rôle d’amortisseur. Le plus souvent affecté est celui entre le L5 et le S1. Plus ces disques usent, plus ils se déshydratent et moins il tient leur rôle. La pathologie la plus courante est celle que l’on appelle la discopathie dégénérative affectant le rachis et la région lombaire.
Les patients qui en souffrent se plaignent de la rigidité de leur colonne vertébrale. À noter que cette dernière est composée de 24 vertèbres, qui sont séparées par un coussin leur permettant une meilleure mobilité. Elle se manifeste très lentement et peut s’atténuer sur n’importe quel disque. Ce disque peut vieillir et se détériorer au fil des années et avec les millions de mouvements infligés à la colonne vertébrale. Lorsque cette maladie devient grave, elle peut jusqu’à atteindre l’anneau fibreux. Effectivement, ce dernier peut être victime de déchirures engendrant des douleurs aigües. Généralement, on distingue 3 types de discopathies à savoir la cervicale, dorsale et la lombaire.
Tout savoir sur les facteurs de risque de la discopathie
Les causes de cette maladie sont bien nombreuses, mais le plus important en est l’âge malgré qu’elle puisse survenir à n’importe quel âge. Le vieillissement entrainerait le dessèchement du noyau gélatineux et l’amincissement du cartilage. Selon une étude menée également, il se peut que de facteurs génétiques puissent avoir un certain impact vis-à-vis de la discopathie. Cette maladie est causée par d’autres facteurs également conduire comme :
- La mauvaise hygiène de vie, mauvaise alimentation ou tabagisme ;
- Le surpoids ;
- Le stress au travail ;
- Le microtraumatisme ;
- Le manque d’activité physique ;
- Et certaines pathologies.
La discopathie est une maladie qui peut atteindre diverses personnes :
- Les personnes en surpoids ou ayant de mauvaises alimentations ;
- Les fumeurs ;
- Les sportifs qui immobilisent leur dos de manière important ;
- Les personnes présentant des caractéristiques génétiques ou autres encore.
Et d’après une étude, plus de 70 millions des Européens sont concernés par cette maladie.
Comment se manifeste cette maladie d’affection chronique ?
La discopathie est une maladie qui se traduit par une infinité de douleurs selon le niveau touché si les lombalgies s’avèrent être les plus fréquentes. Cette lésion peut se manifester par des douleurs dorsales intenses. En effet, lorsqu’un disque use, les chocs deviennent aussi moins amortit ce qui créée des contractures musculaires. Ce signe peut durer entre 15 à 3 mois. Et lorsqu’elles sont de plus en plus fréquentes, cela peut très vite devenir chronique.
La raideur du dos et le manque de sensibilité en sont également des symptômes pouvant vous prévenir que vous êtes atteinte de cette maladie discopathie. Lorsqu’un nerf est comprimé, vous aurez une certaine difficulté motrice ou fonctionnelle comme des fourmillements par exemple, vos bras et vos jambes seront affaiblis. Une douleur cervicale peut même développer jusqu’à l’arrière des omoplates ou dans les bras.
Aussi, lorsque vous êtes fixé par l’atteinte de cette maladie, il est important que vous fassiez un diagnostic en commençant par un examen du corps à travers un scanner, une IRM ou encore une radiographie. À ce titre, le médecin se chargera de vous consulter en s’intéressant sur la mobilité et la flexibilité de votre dos.
Quel traitement prévoir pour cette maladie ?
La discopathie est une maladie très douloureuse qui demande sans aucun doute une prise en charge rapide afin de soulager la douleur lors de crises. À ce propos, vous avez le choix entre différentes méthodes, dont les traitements médicamenteux, les traitements conservateurs, les traitements chirurgicaux et les traitements naturels comme la Griffe du Diable ou les bourgeons de cassis. Et cette prise en charge dépend généralement du type de discopathie dont le patient en souffre.
Les douleurs ressenties lors d’une crise peuvent être atténuées en prenant des antidouleurs ou des anti-inflammatoires. En ce qui concerne le traitement médicamenteux, il peut être souvent associé à de la kinésithérapie. Et lorsque le cas du patient s’aggrave, une intervention chirurgicale s’impose où l’on parle d’une arthrodèse. Toutefois, vous pourriez tout aussi bien privilégier certains aliments en cas de discopathie comme les légumes pour leur contenance à base d’alcalins. Par contre, les aliments acidifiants se doivent d’être évités afin de pouvoir délimiter les douleurs.
Si après avoir lu cet article vous avez une vague impression d’être touché par la discopathie, n’attendez surtout pas, faites appel à un médecin professionnel pour vous aider à surmonter cette dure épreuve. Par ailleurs, seul le médecin peut vous conseiller sur le traitement adapté à votre cas et votre budget.